Premier EP "Nuits Blanches" d’ Anodine | Free Monkey Records

Lauréat Quart2Tour 2020, Anodine sort son premier EP "Nuits Blanches" chez Free Monkey Records

Textes en français, rythmiques accrocheuses, guitares acérées : Anodine dessine un univers singulier qui associe poésie, énergie du rock et pulsions électroniques. Un mariage pleinement assumé à découvrir dans cet EP.

Anodine est né sous l’impulsion d’un réalisateur de documentaires, et c’est tout sauf un hasard.
Amoureux des petites histoires du quotidien, Arno Villenave raconte le réel avec sa caméra comme il le fait au fil de ses chansons. En 2017 il réalise deux films dont la musique est composée par Frédéric Faranda, musicien autodidacte riche de six albums et plusieurs centaines de concerts avec Les Lutins Bleus puis Valmy. Anodine voit le jour sous la forme d’un duo sobre et dépouillé, et évolue depuis dans des formules à géométrie variable : duo, trio, quatuor...
Anodine c’est un univers musical furieusement connecté au réel, transcendé par une écriture poétique et ciselée. La voix navigue entre un phrasé presque parlé, des mélodies légères ou des envolées écorchées.
Côté texte, on pense inévitablement à Bashung, Noir Désir ou Feu Chatterton. Les influences musicales naviguent des guitares acérées de The Kills aux riffs plus aériens d’Ennio Morricone. Vous avez dit cinéma ?
Au repos pendant les années Covid, Anodine revient avec un disque exigeant réalisé par Benoît Pithon (Le Super Homard, Emma Daumas, Send me love letters), une nouvelle formation en quatuor avec l’arrivée de Julien Kamoun derrière les fûts et Kevin Lecuyer à la basse, et une furieuse envie d’en découdre...

Six titres aux allures cinématographiques qui racontent les petites histoires du quotidien et questionnent la vanité de l’existence. Une signature rock authentique, mystérieuse et frissonnante de poésie, qui crée une belle tension addictive, alternant guitares tranchantes et riffs aériens, mélodies envoutantes ou phrasé presque parlé.

Anodine cultive l’ambivalence et la dualité, dans une production soignée aux réminiscences électros. On gamberge, on prend la route pour noyer ses idées noires, on partage un verre, on échange un regard et l’on croise son double, comme un miroir tendu qui nous renvoie à nos propres angoisses de
solitude.

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