Premier EP "Confidence" de KOÏÏ | I.O.T Records
Entrez dans la confidence de KOÏÏ
Parce qu’il existe toutes ces pensées qui nous semblent trop intimes pour être dévoilées. Que l’on préfère taire, souvent aux gens qu’on aime. Que l’on préfère enfouir au plus profond de nous, quitte à ce qu’elles finissent par nous noircir. Et pourtant, il suffit parfois d’une rencontre.
Une rencontre hasardeuse, entre deux personnes. Pourquoi par sur un banc, dans un parc. Un endroit ou un autre, où peut arriver ce moment rare où l’on accorde sa confiance, où l’on se dévoile à l’autre librement. Il est tellement plus simple d’avouer l’inavouable à quelqu’un que nous ne connaissons pas, pensant peut-être que nous ne nous reverrons plus.
Et de ces confidences, nait un échange. Celui d’une chanteuse et d’un producteur, à l’abri - iels l’espèrent- des regards indiscrets. En se nourrissant de leurs états d’âmes, le duo passionné évolue et dessine, en parallèle d’une relation humaine fleurissante, les contours d’un projet musical. Sorte de Yin et Yang entre nu-soul et alternative R&B, où s’illustre avec sincérité la passion, la douleur, le plaisir, l’angoisse. Le tout, en juste harmonie, par le rythme et les mots pour exprimer leurs tourments, comme un écho à notre propre histoire.
KOÏÏ joue sur le fragile équilibre de la tension des contraires. Sillonnant dans les eaux troubles de l’intime et ses secrets, elle et lui dévoile un projet explorant toute la poésie des vulnérabilités humaines. En gardant précieusement leur anonymat, le duo nous invite à former un trio avec nous, pour entrer dans la confidence. La dernière part d’ombre, restant leur identité… Et de ces chuchotements et autres cris du coeur, naîtrons, inévitablement, les rumeurs.
Titres de l’EP :
1. Sakura
Trouver ma place dans cette histoire à deux. Se sentir peu à peu perdre pied dans une relation qui
m’étouffe. Comment faire pour prendre du recul, retrouver un équilibre, alors que notre histoire file à toute vitesse depuis qu’elle a commencé ? Est-ce que le problème vient de moi ? Lui laisser une
dernière chance en prenant le temps, c’est finalement perdu d’avance...
« Sakura », c’est le contraste. Le contraste entre la profondeur assumée de la 808, et les mélodies accords au sound-design presque aérien. Entre, aussi, les paroles lourdes de sens d’un personnage
qui perd pied dans sa relation filant à trop grande vitesse et le timbre de la voix qui s’exprime, suave et lent. En harmonie avec sa quête intérieure : ralentir, respirer, prendre le temps.
« Sakura », c’est le contraste entre le besoin d’enracinement mais aussi celui de la liberté de mouvement. Une jonction entre terre et ciel, un peu comme un arbre et la rythmique trap de sa sève, qui circulerait des racines aux plus hautes de ses branches. Elles-mêmes, épousant les airs lounge et soul de l’atmosphère, jusqu’à l’épanouissement apaisé d’une fleur de cerisier.
2. Prisoner
L’amour et la liberté n’iront jamais ensemble. Il y en a toujours un qui a le dessus sur l’autre. Je préfère autant que ce soit moi.
« Prisoner » d’une situation émotionnelle ambiguë, à la fois en maitrise, mais aussi victime...
De ce track, se dégage une profonde dualité qui nous est confié sur une instru trip-hop, aux influences reggaeton et afrobeat moderne. C’est la voix qui nous révèle des états émotionnels conflictuels en coexistence, se faisant parfois langoureuse et grinçante, comme suave et plus sombre.
Parcours épique vers une montée en puissance, ou cri d’alarme et appel à l’aide ?
3. Cosmic Chill
J’ai tellement besoin de faire le vide en ce moment, ne plus avoir rien à penser. Juste être là, observatrice. Si seulement on pouvait partir à l’autre bout du monde, de l’univers même... Comment lui dire que j’aimerais qu’elle vienne avec moi ?
« Cosmic Chill », c’est la détente de la totale impro. Mélodie planante, voix flottante. Un moment où les confidences laissent place à la plénitude. K. nous fait embarquer ici sur un vaisseau spatial, le temps d’un track.
Au programme du voyage ? Un synthétiseur vaporeux et plein de reverb, une rythmique inspirée de la drill et un sentiment d’immensité.
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EP disponible depuis le 20 octobre chez I.O.T Records
(c) photo : Julien Boutet