Nouvel album "We’ve been here before" de Chinese Man | CMR
Chinese Man fête ses 20 ans avec la sortie du nouvel album "We’ve been here before"
Collectif du sud de la France, le trio Chinese Man composé de High Ku, Matteo & Sly, se produit de façon indépendante depuis ses débuts au sein de leur label Chinese Man Records. Formé en 2004, il puise ses influences dans le hip-hop avant tout, le trip-hop, mais aussi le dub, l’électro ou encore le reggae.
Avec seulement 2 albums à leur actif (Racing with the Sun, en 2011 & Shikantaza, en 2017) mais de nombreux autres projets collectifs (EPs, Remix, Live, The Groove Sessions...) ou en solo (BOLD, Matteo, Rumble), le groupe enchaîne dès 2009 les concerts en salles et festivals en France et à travers le monde. Le Zénith de Paris en 2014 célèbre les 10 ans du groupe, et la tournée "The Groove Sessions Live", aux côtés des Baja Frequencia et Scratch Bandits Crew, commémore leur 15 ans.
(c) Yohanne Lamoulère Tendance Floue
L’expérience Chinese Man se découvre en vinyle et se prolonge en live... Voir et vivre Chinese Man sur scène reste toujours une expérience unique et captivante qui invite les spectateurs au lâcher-prise. Avec plus de 600 dates autour du globe, le groupe revient en 2024 pour leur 3ème album autour d’un live toujours plus immersif & explosif !
Réservez vos places pour la date la plus près de chez vous, les salles se remplissent vite !
Après l’annonce de l’Olympia complet le 20 avril, une nouvelle date parisienne vient d’être bookée : le 22 novembre 2025 au Zénith - La Villette !
Vous pouvez aussi pré-commander l’album en CD > ici < et en vinyle > là <
Sortie le 1er mars !
En attendant, 4 titres sont déjà disponibles :
We’ve been here before
“Nous sommes déjà venus ici, nous connaissons cet endroit.”
Six ans après ‘Shikantaza’, Chinese Man revient avec un nouveau single “We’ve Been Here Before”, premier extrait de leur album éponyme prévu pour mars 2024. À l’origine, sur ce morceau, seuls devaient résonner les voix et les mots de Tumi (Stogie T), MC sud-africain avec lequel le groupe avait déjà collaboré, et Isadora, chanteuse belge ayant travaillé avec Matteo sur un projet solo. Mais en musique comme dans la vie, de beaux accidents surviennent. Miscellaneous, présent pour les premières écoutes du titre, a spontanément posé sa voix et balbutié ce qui deviendrait le refrain entêtant... Déjà-vu... cristallisant du même coup les thèmes importants de l’album. D’un simple fredonnement imprévu est ainsi née l’identité du single, entre le phrasé très hip-hop et poétique de Tumi et l’influence trip-hop qu’apporte la voix d’Isadora.
Comme un sample qui tournerait en boucle, tous les univers et les tessitures du groupe s’imbriquent, se séparent, se répondent et se retrouvent dans un cycle sans fin. Pour autant, l’exploration de nouveaux territoires est de mise, avec des sonorités plus instrumentales et lyriques qu’à l’accoutumée.
Comment sort-on de certains schémas préétablis, du déjà-vu, tout en restant fidèle à ce que l’on est et à ce qui nous constitue ? C’est ce que le trio a voulu sonder dans ce premier single. Autant d’expériences, de rencontres, de surprises et de réinventions qui, mises bout à bout, forment une pluralité d’histoires et 20 ans de musique.
¡Que Sí !
Musique où la liesse l’emporte et nous emporte avec la part belle donnée aux cuivres, on est là au cœur des influences cinématographiques et festives du groupe. “¡Que Sí !” est un pur condensé de l’univers du trio, aux confluences de l’Amérique du Sud et de l’Asie. Car c’est la mappemonde dans ce qu’elle a de plus solaire et organique que révèle ce deuxième single du nouvel album ‘We’ve Been Here Before’.
“Pour la petite histoire, à l’origine on avait commencé à articuler nos idées autour d’un sample d’un son des DOM-TOM, mais on a eu un problème de droits, ce qui nous a amenés totalement ailleurs, du côté des sonorités de l’Amérique du Sud. C’est à se demander ce que ce morceau aurait été si on avait eu les droits pour le premier sample. Les directions d’un morceau se prennent aussi au gré des aventures hors-musique. Finalement, on reçoit une leçon d’humilité à toutes les étapes de la création, car il n’est pas toujours évident de maintenir une sorte de feu sacré quand on est vite rattrapé par des considérations purement matérielles et juridiques, mais il en va de l’existence en général. La musique et la création en sont finalement des représentants.
Ainsi, lorsqu’on part à Berlin pour travailler avec Hervé Salters, aka General Elektriks, on a donc notre nouveau sample et l’articulation du morceau. Mais il manque la chair. Dans tout son talent, Hervé y insuffle une vibe afro, à laquelle on n’avait même pas pensé et qui s’allie pourtant parfaitement à notre scratch-signature et aux cuivres. Ces derniers jouent un rôle prépondérant dans la composition du titre. Le résultat est un single aux multiples couleurs, dont le point commun est la danse, la fête et la chaleur enveloppante.
Et puisque ce morceau, on l’a dit, revêt une dimension très cinématographique, réaliser un clip s’est imposé à nous. On a donc confié les rênes à nos acolytes de toujours, Fred & Annabelle, qui ont souhaité challenger l’intelligence artificielle, qu’ils utilisent pour la première fois. Leur but était de “faire bugger l’IA”, de créer des accidents heureux qui leur serviraient d’axe pour le clip, mélange de 3D et d’IA.” Chinese Man.
Too Late
“Parce qu’il n’est jamais trop tard, même après 20 ans de carrière, pour explorer de nouvelles voies, c’est la première fois que nous intégrons du rap français dans un morceau.
Et pour se faire, nous avons fait appel au talent de la rappeuse suisse, KT Gorique, qui vient poser son flow autour d’un sample de la chanson de blues américain, “Grant Spivey”, interprétée par Victoria Spivey. Dans nos tiroirs depuis plus de 15 ans, ce morceau a enfin trouvé sa place dans une de nos créations qui donne la part belle à la section cuivre, un des fils rouges de l’identité de notre nouvel album.
Cette section cuivre qui ajoute, en complément du sample et des voix de KT Gorique et du rappeur sud-africain Stogie T, une sonorité noire-américaine issue de la Nouvelle-Orléans. Les origines de ce morceau sont donc multiples, francophones entre la France, la Suisse et la créolité de la Louisiane, sud-africaines et d’autres touches américaines.
Grâce à la voix chaude et envoûtante de Stogie T et l’efficacité du phrasé de KT Gorique qui fait mouche avec intelligence et humour, la coloration triste du blues est mise en perspective en la mêlant aussi à d’autres couleurs et sentiments. C’est sans doute là ce que permet la rencontre entre plusieurs générations et racines musicales, qui posent leurs différents regards sur le monde et les relations qui le composent, dont celle de la filiation.
Un père est parti, sa fille lui livre aujourd’hui tout ce qu’elle n’a pas eu le temps de lui dire, transformant ainsi le manque et les difficultés qui en découlent, en véritable force pour mener sa vie. C’est le principe même de saudade qui est en jeu, où se mêlent dans la joie, la langueur de la mélancolie, de la nostalgie et de l’espoir. C’est dans ce crescendo d’émotions que nous avons composé “Too Late”, qui débute par des accords de guitare pour coller à une certaine tessiture mélancolique, monte progressivement dans des tonalités joyeuses et ludiques pour s’achever sur une liesse de carnaval avec ces sonorités de marching band.
La vidéo qui accompagne ce titre, réalisée par Victor Haegelin, à l’origine de l’incroyable clip de “La Quête” d’Orelsan, utilise le stop motion pour créer un univers coloré et poétique.
Les artistes invités sur le morceau, dont FP, de ASM, incarné par le cheval conteur-narrateur, déambulent sur une roue de hamster symbolisant la vie qui tourne sans cesse avec ces bouleversements et sur laquelle est représenté tout ce que clament et chantent KT Gorique et Stogie T.” (Chinese Man)
Trouble
4ème extrait du prochain album de Chinese Man ‘We’ve Been Here Before’ et sans doute le titre de l’album le plus tourné vers la danse, pour un effet instantané de réchauffement climatique des corps. Le mieux est d’éloigner toute forme de support, table, rebord de fenêtre ou chaise, par peur de twerker malgré soi.
À l’origine, un sample qui s’articule autour d’un instrument traditionnel arménien, le doudouk, et que l’on a posé sur un rythme dancehall. Ajoutez à cela le flow de Stylo G, artiste jamaïcain qui a collaboré avec Sean Paul, Spice ou encore Burna Boy, et on obtient un son qui défie les lois de l’attraction et de la gravité.
Le clip à venir a été tourné à Marseille à l’occasion de la release party du morceau et en présence de Stylo G et sera bientôt disponible !
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