Gestion Sonore et Plein Air : Bilan de MARSATAC | AGI-SON

Face aux enjeux croissants de la gestion sonore en plein air, AGI-SON poursuit son engagement aux côtés des professionnel·les du spectacle vivant en lançant une observation dédiée à l’acoustique des festivals et une formation pilote.

Un premier volet avec quatre festivals volontaires

Marsatac, Les 3 Éléphants, le Cabaret Vert et Hop Pop Hop constituent le premier panel de festivals participant à cette enquête inédite.

À travers l’analyse de ces cas pratiques, l’étude va aborder les axes majeurs de la gestion sonore en plein air, en s’appuyant sur le retour d’expérience des équipes des festivals sur l’implantation du site, l’équipement, l’Etude d’impact des nuisances sonores, le lien avec les pouvoirs publiques et les collectivités, les riverains, la prévention des risques auditifs et la formation.

Cette démarche permet de poser des questions essentielles, partagées par l’ensemble du secteur : Comment les organisateurs de festivals adaptent-ils leurs pratiques aux nouveaux enjeux sonores ? Quels obstacles rencontrent-ils dans la mise en œuvre de solutions ?

La première étape d’une observation au long cours

Chaque festival possédant ses spécificités en termes de site, d’implantation et de programmation, cette étude va s’élargir à d’autres festivals dans les prochains mois pour être la plus représentative possible de la diversité du paysage culturel français. Cette approche permettra de nourrir la réflexion collective du secteur et d’affiner les recommandations, en tenant compte des réalités variées des festivals de plein air. AGI-SON a confié la réalisation de cette étude à POGO développement.
Des premiers résultats seront dévoilés lors des Perspectives Sonores les 27 et 28 novembre 2024.

Une formation pilote sur la gestion sonore en plein air

En parallèle de cette étude, AGI-SON, en collaboration avec le festival Marsatac, Dushow, l’AFDAS et Formassimo a organisé une première session en juin dernier. Testée auprès de 13 stagiaires, cette formation vise à former les professionnel·les à appréhender les spécificités de la gestion sonore d’un ERP, notamment les festivals en plein air et leur cadre réglementaire. L’objectif est de développer le dispositif pour qu’il puisse être déployé à plus large échelle, afin d’accompagner le secteur dans ses adaptations aux nouvelles exigences.

ACTE 3 DE L’EXPÉRIMENTATION SONORE : MARSATAC DRESSE LE BILAN [ LABORATOIRE SONORE ]

Depuis trois ans, le festival Marsatac s’investit fortement dans la recherche de solutions pour la gestion des émergences sonores en plein air. Ce travail s’inscrit dans le cadre d’une expérimentation à portée nationale qu’AGI-SON a accompagnée en 2022 et 2023 (bilans des deux années) pour une gestion sonore équilibrée qui concilie l’expérience spectateur, le respect de l’expression artistique et la réduction des gênes de voisinage.

Pour son édition 2024, Marsatac a continué d’innover et d’affiner son dispositif sonore, confirmant ainsi son rôle de laboratoire de recherche et de développement dans le domaine de la gestion sonore en plein air.

COMMUNIQUÉ DE MARSATAC

MARSATAC CLÔTURE L’ACTE 3 DE SON EXPÉRIMENTATION SONORE À VISÉE NATIONALE EN 2024, CONFIRMANT SON RÔLE DE PIONNIER SUR LA QUESTION DE LA GESTION SONORE, DE LABORATOIRE DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT ET AINSI APPORTANT DES SOLUTIONS AU SECTEUR DU SPECTACLE VIVANT POUR LA GESTION DE SES ÉMERGENCES SONORES.

A la suite de l’envoi du communiqué de presse envoyé le jeudi 13 juin présentant les objectifs et actions menées lors de cet acte 3, vient l’heure du bilan : et quel bilan !
Que ce soit en s’appuyant sur le déploiement des dispositifs ayant prouvé leur efficacité ces 2 dernières années, en ayant su apporter les améliorations nécessaires à chaque endroit du dispositif pour le rendre le plus efficient possible, et en franchissant une nouvelle étape en 2024 avec de nouveaux dispositifs uniques et actions innovantes, Marsatac est fier de répondre une fois de plus à l’ensemble des objectifs fixés lors du lancement de cette expérimentation* (cf infra) en 2022 :

Avec cet Acte 3, Marsatac creuse le sillon de la gestion sonore des festivals en plein air et confirme sa place de pionnier sur la question dans un paysage hexagonal en attente de réponse.
En effet, si ce laboratoire à ciel ouvert, lancé iI y a 3 ans, illustre l’engagement constant de Marsatac à améliorer l’expérience festivalière, tout en renforçant depuis ses débuts sa politique RSO axée sur la responsabilité, il atteste également de sa place d’acteur au service du collectif, en proposant des solutions certifiantes et reproductibles destinées à tout un secteur.
Au-delà de l’engagement et du travail opéré avec ses partenaires sur la partie technique, le festival peut également s’appuyer sur une relation constructive avec le voisinage : forts de 3 ans d’échanges réguliers, Marsatac a su démontrer la capacité d’une organisation à intégrer l’ensemble des parties prenantes dans son processus de développement, d’implantation et d’ancrage territorial, afin que la fête puisse rester un moment agréable à tous.

Les avancées concrètes à la sortie de cette édition :

– Reconnaissance du travail et des étapes franchies avec succès par les riverains et les représentants politiques présents ou qui suivent le sujet : 0 plainte de voisinage enregistrée pour une seconde année consécutive

– 13 techniciens du son formés à appréhender les objectifs, les enjeux et le cadre juridique actuel de la gestion sonore des festivals en plein air

– Une organisation interne, dédiée à ce sujet, trouvée et saluée par les différents protagonistes

– Une collaboration renforcée entre le festival et son prestataire technique, Dushow, sur le volet spécial de l’expérimentation acoustique

– Une collaboration renforcée entre le festival et le SHSP (Service Hygiène et Santé Publique) de la Ville de Marseille

– 4 scènes du festival ont été équipées avec les systèmes des 3 plus gros constructeurs mondiaux : Meyer Sound, D&B et L-Acoustics, afin de proposer au public un système son en adéquation avec l’esthétique musicale associée à chaque scène

– 2 scènes sur 4 ont été équipées du dernier matériel sorti d’usine de L-Acoustics dont les représentants étaient présents sur place

– Parfaite corrélation sur le terrain avec les objectifs posés dans l’EINS

– Des équipes artistiques accueillies sur un nouveau système de sonorisation peu développé en festival et satisfaites du retour d’expérience