Nouvel album "Lift Off" de Minimal Orchestra | I.O.T Records

I.O.T Records présente le nouvel album de Minimal Orchestra "Lift Off" disponible depuis le 3/3/23

En explorateurs insatiables de la poésie urbaine, sauvage et tendre, influencés par les artistes du label Sonar Collectiv, Hidden Orchestra ou encore Yussef Kamaal, Minimal Orchestra revendique une étiquette jazz originale, hybride, flirtant avec les frontières de la musique électronique, plus précisément de la jungle anglaise.
Le groupe vient tout juste d’éclore sous sa forme nouvelle. L’ancien duo, formé par Tom Terrien (machines/claviers) et Pierre-Jean Trouette (contre-basse/basse), est rejoint par Thomas Koenig au saxophone/à la flûte, Nicolas Algans à la trompette et Florent Hortal à la guitare. Ce quintet vient enrichir la formation originale en composition élaborée, riches en changement de rythmes et d’univers qui dansent aux côtés de sonorités psychédéliques et rêveuses, envoûtantes et accrocheuses.
Leur précédent album, ’Laïka’s Take Off’ est une exploration musicale sur le voyage spatial de la chienne éponyme qui sera, en 1957, le premier être vivant à aller dans l’espace. Un jazz hybride mis en orbite autour de la jungle et de l’électronica, qui sonne comme un freestyle en apesanteur, redoutablement bien organisé.
En mars 2023, Minimal Orchestra revient avec l’album ’Lift Off’, un écho terrestre au précédent projet. Un appel à se dégager de la pesanteur ambiante de ces dernières années, pour dévoiler, sur scène, la richesse d’un répertoire dont la force réside dans le partage et l’improvisation. ’Laïka’s Take Off’ se jouait à deux, ’Lift Off’ se jouera à cinq.
Minimal Orchestra ne l’est plus que par son nom.
Ils reviendront donc sur le devant de la scène pour leur première tournée en quintet, et seront accompagnés par le label I.O.T Records. Ce nouveau groupe fusionne les genres : des structures en mélodies, toujours plus vivantes, et toujours plus libres.

À la suite de la mise en orbite de leur dernier album ’Laïka’s Take Off’, Minimal Orchestra explore une nouvelle impression d’apesanteur avec ’Lift Off’, résonance terrestre au premier projet. Après s’être aventuré entre espace et cosmos, le duo devenu quintet offre un album plus ancré. Réaction à une vibration initiale, sorte de perturbation sonore qui se propage à la surface de l’eau, ce nouvel opus ondule sur des accents future jazz.

De la flottaison à la plongée en profondeur, ces tracks miroitent chaleureusement et reflètent autant d’influences musicales que d’amis ayant rejoint l’aventure. Une dizaine de morceaux à la croisée du jazz, de l’electronica et de la jungle, pour un voyage aux textures électroniques et organiques sophistiquées, à l’écriture résolument lumineuse. Comme un ‘Piccolo and Bells’, qui met à l’honneur l’orgue, instrument nouveau pour le groupe, sorte de clin d’oeil à Mount Kimbie. Des références emblématiques pour ‘Flued’, aussi, morceau plus pop progressive, où l’on retrouve l’influence d’un Radiohead ou d’un Boards of Canada.
Ce nouvel album, c’est un moment préservé de la lourde pesanteur ambiante, pour aller à la source de la créativité, de l’instrument. Un sens du groove certain et une attention particulière et délicate accordée à la mélodie, pour une expérience d’autant plus vivante, et un nu-jazz affranchi.

Bienvenue au British Drama Resort.

Quelle chaleur, n’est-ce pas ? Si vous voulez bien me suivre, voici la piscine. Sentez-vous libre de vous y détendre sur une chaise longue, à l’ombre d’un palmier. Notre personnel arrive pour vous apporter un cocktail rafraîchissant... Cette musique ? Oh, vous appréciez le jazz fusion. Il s’agit du dernier morceau de Minimal Orchestra. Tenez, installez-vous, je vous prie...

Laissez-moi vous expliquer... Ce morceau est une rencontre. Celle d’un jazz funk seventies avec de l’electronica moderne résolument coloré. Et assurément rétro, vous ne trouvez-pas ? sentez-vous cet air chaud d’été, doucement soufflé par la flûte de Thomas Koenig et chaleureusement rêvé en plein hiver ? Ce morceau est construit comme un jeu mélodique à la Yussef Lateef. Un peu comme une entrevue entre les Headhunters, Jaga Jazzist et Roland Kirk, lors d’une ballade en bord de mer. Des sonorités ensoleillées qui laissent apercevoir, en plissant les yeux, le bercement des corps par les oscillations marines. On croirait presque sentir le sable brûlant sous nos pieds, là, maintenant... Madame, Monsieur, est-ce que tout va bien ? Comment, que dîtes-vous ? Un flamant rose ? Mais... Qu’est-ce qu’il y avait dans ce cocktail ?

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